La rivière Toa se situe à Baracoa dans la province de Guantánamo, à l’est du pays. Sa trajectoire, largement isolée des zones peuplées, permet de préserver sa biodiversité et sa nature exubérante.
Découvrez le plus grand fleuve de Cuba, situé dans la région la plus orientale du pays.
Son nom provient d'un mot indigène qui signifie grenouille. Il s'étend sur 130 km jusqu'à son embouchure le Tibaracón del Toa, sur la côte nord de la province. La vitesse avec laquelle s'écoulent ses eaux (31 m³/s) en fait le plus grand de Cuba. Le fleuve n’a jamais cessé de couler, même lors des plus fortes sécheresses. Ses plus de 70 affluents garantissent le courant.
Dans les 20 derniers kilomètres avant d'atteindre la mer, il comporte plusieurs tronçons navigables qui permettent le transport de personnes et de marchandises. À mesure que son canal se rapproche de l’océan, on découvre des zones plus peuplées et plus accessibles.
La source est située dans les montagnes de Nipe-Sagua-Baracoa, dans un site connu sous le nom de Las Cuchillas del Toa, l'un des principaux centres de biodiversité et d'endémisme de Cuba et des îles des Caraïbes. Ce lieu, qui appartient au parc national Alejandro de Humboldt, est une zone déclarée réserve de la biosphère par l'UNESCO .
Autour de son bassin se trouve une flore riche en espèces végétales, dont plus de 100 sont considérées comme endémiques à la région. La faune de la zone se distingue également par son abondance et son haut degré d'endémisme. Elle abrite plusieurs espèces d'oiseaux, de reptiles et d'insectes. Il existe également des espèces menacées d'extinction comme la polymita et l'almiquí cubain.
Actuellement, d’importants efforts sont consacrés à la préservation des valeurs naturelles de cet environnement. Profiter de ses richesses naturelles et de ses magnifiques paysages est une expérience recommandée aux amoureux de la nature qui visitent l’est de Cuba.
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Pour visiter Baracoa, à l’extrême est de Cuba, il faut vouloir s’y rendre, la ville étant presque au bout de tout. Ou au début, c’est selon. La route « la Farola » qui mène à la ville en serpentant dans les montagnes, avec ses onze ponts suspendus et ses passages au-dessus des 600 mètres d’altitude, prouve, à elle seule, qu’on ne se rend pas à Baracoa par hasard. Et surtout, on ne regrette pas le voyage.